Poulet Chasseur
Les plats dits comme le poulet chasseur consistent à faire mijoter des volailles ou d’autres viandes dans une sauce à base de tomates, vin et champignons.
Il existe de nombreuses variantes. Certaines recettes utilisent du vin rouge tandis que d’autres préfèrent le vin blanc.
Cette recette est une adaptation d’une recette que je faisais souvent en Argentine, tirée du premier livre de cuisine italienne que j’avais acheté à l’époque.
Pour 4-6 portions il vous faudra
1 poulet fermier, élevé en plein air, prêt à cuire (1,7 kg environ) 8 foies de volaille 100 g de farine 200 g de champignons de Paris ou cèpes 500 g de tomates fraîches ébouillantées et sans peau ni pépins (ou en conserve) 100 ml de bouillon de volaille ou de coulis de tomates 2 grosses gousses d’ail hachées 1 oignon haché 1 grosse carotte détaillée en dés 1 bouquet de persil plat 1 bouquet de basilic Quelques brins de romarin frais ou séché ½ poivron rouge ½ poivron vert 3 c. à soupe de câpres (facultatif) 200 ml de vin rouge 100 ml d’huile d’olive Sel et poivre |
Préparation
Lavez et épongez le poulet. Retirez l’excédent de gras et découpez-le en morceaux.
Parez les champignons et détaillez-les en lamelles.
Dans un plat disposez la farine et enrobez les morceaux de poulet en secouant l’excèdent.
Dans une grande casserole, chauffez l’huile d’olive.
Faites saisir les morceaux de poulet par portions sur feu vif et retirez-les quand ils sont dorés.
Ensuite rissolez les foies de volaille, les ressortir. Réservez.
Faites revenir dans l’huile restante l’oignon, les poivrons les dés de carotte et l’ail.
Réduisez à feu moyen et ajoutez les champignons, les tomates, le coulis de tomate (ou un peu de bouillon), le persil, le romarin et le basilic hachés.
Salez et poivrez.
Mouillez avec le vin.
Remettez les morceaux de poulet et les foies réservés, couvrez et laissez cuire à feu moyen pendant 30-40 minutes ou jusqu’à ce que le poulet soit bien moelleux et la sauce bien épaisse.
En fin de cuisson, incorporez les câpres.
Dressez les morceaux de poulet et les légumes dans un plat creux et servez aussitôt, accompagné d’une polenta.
J’ai servi le poulet chasseur dans un plat très joli que j’ai acheté dans une épicerie italienne, rue Mouffetard. C’était pendant la période des soldes et j’ai fait une très bonne affaire.
C’est une céramique « fatto a mano » (faite à la main) de Montelupo fiorentino, en Toscane, pour en savoir plus : http://www.stradaceramica.it/it/
J’ai acheté un pot de basilic à petites feuilles (appelé aussi parfois basilic citron), il a un goût citronné et un parfum intense.
Appelé aussi “pistou” dans le Midi, il s’utilise dans toute la cuisine méditerranéenne et c’est un régal pour les papilles.
Pour en savoir plus : http://www.plantes-et-jardins.com/p/5484-basilic-citron
4 Comments
Vélaska
Pour une omnivore j’aime bien le poulet par contre le terme chasseur je n’aime pas.
Moi qui vit à la campagne près d’une forêt en toute connaisance de cause pour vivre loin des villes, loin des cités, et être en compagnie de vaches, chèvres, brebis, coq qui chante et poules qui caquètent, les agriculteurs et leur fumiers qui répendent dans leur champs, entendre les clochers de l’Eglise sauf que j’ai oublié une chose c’est les chasseurs.
Pour moi une forêt c’est pouvoir se promener, ramasser des mûres, des chataignes, marrons ou glands ou mousse pour des décorations, voire des animaux parfois. Respirer l’air de la forêt. Par contre je n’apprécie c’est quand ils chassent sur les champs près de la maison pour du petit gibier.
Quand on doit sortir de la maison faire des courses en ville et qu’on voit des panneux “attention chasse” près d’une fôret et qu’on traverse la fôret, mon mari se met à klaxonner pour faire fuir le gibier. Evidement les chasseurs n’apprécient pas du tout. C’est notre façon de protéger les animaux sauvages et surtout rappeler aux chasseurs qu’il y a des gens aussi qui sont victimes de leur stupidités à tuer pour le plaisir un animal.
S’ils veulent chasser ils n’ont qu’à être chasseurs de primes pour lutter contre le narco trafique, les migrants qui veulent imposer leur lois et détruire le pays qui les accueillent, ceux qui violent les pauvres mémés ou les tuent et volent pour deux euros. Ceux qui kidnappent et violent des enfant et la liste est longue.
Enfin tout ça pour dire que je hais les chasseurs, je n’ai pas eu encore l’occasion de voir des chasseurs et de faire le lapin pour narguer les chasseurs comme dans la chanson “Ce matin un lapin a chassé un chasseur” de Chantal Goya.
Patricia Gemelli
Bonjour Vélaska, vous avez raison l’histoire des chasseurs c’est grave surtout parce qu’ils ont beaucoup de pouvoir et que les accidents de chasse se multiplient. De plus il y a des chasses comme la chasse à courre qui est immonde ! Mais je ne peux pas être d’accord avec vous car vous tenez le discours de la plupart des gens qui aiment les animaux mais qui les mangent! vous aimez vous dites , le coq “qui chante et les poules qui caquètent” ce sont ces mêmes animaux que vous mettez dans votre assiette. Je ne vous juge pas et je ne juge pas les gens mais quand j’entends ce discours il faut que je fasse la remarque. En psychologie cela s’appelle “dissonance cognitive” vous pouvez chercher sur le net. Et il y a un livre extra sur ce sujet! C’est à dire pourquoi on aime certains animaux et on en mange d’autres! De plus je déteste aussi la chasse mais vous savez on dit souvent que si les gens devaient faire comme les chasseurs, c’est à dire tuer de leurs propres mains les animaux qu’ils vont consommer, il y n’y aurait pas tant de carnivores sur Terre! . Voilà, il faut réfléchir à tout cela et agir de façon cohérente! Bonne journée et merci pour votre fidélité!
Vélaska
Pour Rappel Patricia,
J’essaie de devenir végétarienne. La preuve je m’impose un repas voir une journée sans viande ni poisson. Je n’ai pas la prétention de devenir Vegan.
Depuis quelques jours je ne mange que du pain avec fromage et des fruits voir des fruits secs.
Je ne pense pas faire du mal aux animaux quand je mange des oeufs par exemple puisque mon compagnon regarde s’ils sont élevés au grand air. Et pour le lait je n’en mange pas à longueur de journée et nuit. Juste au petit déjeuner ou en fromage pour mon sandwich.
Patricia Gemelli
Chaque personne fait ses changements à son rythme. Après je me dois d’informer les gens qui m’écrivent. L’industrie des oeufs (j’en mange parfois encore quand ils sont donnés par une amie qui a des poules chez elle) est très cruelle. Il ne faut pas croire ce que les éleveurs écrivent sur les boîtes, en plein air ne signifie pas en liberté et cela ne parle pas du confinement où vivent les poules. Cela ne vous dit pas qu’une fois que la poule ne pond plus au rythme voulu, on la dirige vers l’abattoir. Une poule domestique peut vivre jusqu’à 12 ans alors qu’une poule pondeuse en plein air ou pas, elle vit environ 20 mois, c’est-à-dire environ 1,5 an. Un poulet de chair, en revanche, atteint son poids d’abattage après 40 jours. Les poulets de chair n’ont donc même pas 1,5 mois lorsqu’ils sont abattus pour la viande. et une autre chose qu’on ne sait pas de l’industrie des oeufs c’est que les poussins mâles sont broyés à la naissance dans des machines ou gazés, on garde uniquement les poussins femelles. Je pourrais continuer donc vous voyez quand on explique pourquoi on ne mange ceci ou cela c’est qu’il y a des fondements derrière et des infos que souvent les gens ne connaissant pas. Vous me donnez envie de faire des articles sur tous ces sujets! Je vous félicite pour vos efforts tout de même!